Millésimes

L’histoire de nos vins…

Millésime 2018

Le millésime 2018 s’initie après un hiver frais et pluvieux gorgeant le sol d’eau et retardant le développement de la vigne. Nous ne remarquerons la pointe de ces délicats et frêles bourgeons qu’à partir de la deuxième quinzaine du mois d’avril. S’ensuivent alors des températures au-dessus des normales saisonnières stimulant la croissance végétative de cette vaillante. C’est alors que le ciel s’assombrit et se déverse sur le vignoble. La floraison s’en trouvera perturbée et s’étendra de fin mai à mi juin. Nous observons une lente nouaison et des traces de coulure. Le mildiou quant à lui ne tarde pas à faire son apparition. Pour notre plus grand soulagement, les nuages s’estompent et la propagation de cet importun s’étiole sous ce soleil chaud et éclatant. Quelques orages rafraîchiront la terre et la vigne durant l’été… Les raisins se teintent… La maturité progresse… puis ralentit sur le mois d’août du fait de la chaleur et du manque d’eau. Les raisins parviendront à leur maturité optimale début septembre, date à laquelle les vendangeurs se déploieront dans les parcelles.

2018 ou le millésime de la précocité. Richesse et concentration sont au rendez-vous !

Millésime 2017

C’est sous une météo particulièrement clémente que progresse ce nouveau millésime. À l’opposé de 2016 qui flirtait avec complication et difficulté, 2017 rime avec légèreté et simplicité.
À la sortie de l’hiver, aux teintes particulièrement froides, s’établit un mois de février doux et lumineux. La végétation s’active et la vigoureuse sort ses premiers bourgeons tout début avril. Une ombre plane toutefois fin avril avec la crainte d’un nouvel épisode de gel mais « ouf ! » notre parcellaire s’en trouve épargné. La vigne se développe rapidement sous des températures estivales et sans maladie du fait de l’absence de pluie. La floraison quant à elle s’initie prestement et de manière homogène fin mai. Pendant l’été, nous assistons à une alternance entre des périodes de chaudes sécheresses et des périodes de pluies orageuses. Ces ondées permettent à la vigne d’abreuver ses fruits qui souffraient jusque là de déficit hydrique. Les baies se colorent début août et peaufinent leur maturation jusqu’aux vendanges mi septembre.
Un millésime tendre, cajoleur et fruité.

Millésime 2016

Après un hiver parmi les plus chauds depuis plus d’un siècle, le froid s’installe sur le vignoble à partir du mois de mars. Le réveil de la vigne se voit ainsi ralenti et c’est à la mi-avril que nous observons l’apparition des premières pousses vertes tendres et duveteuses. Mais l’arrivée d’un épisode gélif dans la nuit du 26 au 27 avril décime une partie de ces rameaux naissants notamment ceux des parcelles situées en sortie de combes. La plupart de nos crus sont touchés.
La pluie prend ensuite le relais et s’abat presque quotidiennement sur la vigne laissant présager l’apparition de maladies cryptogamiques comme le mildiou.
Fort heureusement, les nuages se dissipent et le soleil réchauffe et assèche l’atmosphère, favorisant ainsi la floraison de ses grappes. Elle évolue ensuite sous un climat sec, ce qui perturbe et retarde la maturité de ses raisins. Les grumes ne commenceront à se concentrer en sucre qu’en deuxième quinzaine du mois d’août. Enfin, l’eau salvatrice tombera début septembre, assurant la fin de la maturation des baies. Les premiers coups de sécateurs se feront entendre fin septembre et s’étaleront sur une dizaine de jours environ.
Un millésime extrême et complexe où le pinot noir se révèle à merveille.

Jean-Pierre Guyon

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